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Hervé Sbarberi
Je suis aveyronnais, je le revendique car c'est ici le départ de mon inspiration pour la peinture, pour les voyages, pour les retours, pour l'amitié et pour l'amour. Pour une vie belle. Le matin du mardi 16 avril 1963, je nais à Millau, dans une famille aimante et appréciée. Mon père est artisan et ma mère commerçante. Il y a un grand frère de 5 ans mon ainé. Et puis il y a ce grand-père maternel qui m'a bercé de ces talents d'épicurien. Arrive le temps de l'école. Il est facile de se rendre compte qu'elle n'a pas ma préférence. En revanche, je suis visiblement doué pour le dessin : concours de dessin d'enfant remporté à 6 ans. A l'adolescence, malgré l'aide et l'insistance de mes parents, rien n'y fait, le collège n'est non plus pas pour moi. Alors, ils décident de me mettre en apprentissage, je serai artisan peintre en bâtiment comme Papa. C'est à cette époque là que je commence à peindre, la nuit et presque en cachette, inspiré que je suis par le surréalisme. Les sujets sont sombres et désespérés tels que l'on peut les imaginer à cette époque de la vie, mais la technique me passionne déjà. Contre toute attente, je me retrouve à Paris. Mes parents en désespoir de cause ont accepté de m'inscrire à l'Institut Supérieur d'Arts. L'école se met subitement à m'intéresser et je suis diplômé, major de promotion. A la maison, c'est une bouteille de Château Margaux 1959 qui est débouchée en mon honneur. Ca, c'est de la part d'un de mes oncles pour fêter mon entrée dans une autre vie, celle des adultes. Les saveurs de ce nectar resteront en moi à jamais, et s'invitent de temps en temps, de façon trop furtive, à la mémoire de mes papilles. Un bonheur n'arrivant jamais seul, c'est pendant ces courtes vacances que je fais la connaissance de celle qui deviendra mon épouse. Retour à Paris, premiers boulots dans la publicité. Mes nuits sont toujours réservées à la peinture. Les Week-end, je chine aux Puces des vieux objets chargés d'âmes que je mets parfois en scène autour de bonnes bouteilles savourées entre amis, et que je couche ensuite sur la toile. Je suis Directeur Artistique, tout va pour le mieux. Mais la vie dans le midi, dans la nature et dans le calme me manque. Et puis, je voudrais peindre, seulement peindre. Alors nous décidons, ma femme et moi, de rentrer au pays. Une transition de 2 années à Montpellier, le temps de passer de la publicité à la peinture. Je cours les galeries de France et de Navarre pour présenter mes toiles. De conseils en rencontres, je trouve enfin mon premier galeriste. C'est le moment choisi par notre fille pour pointer le bout de son joli nez. Je suis heureux, émerveillé, un peu effrayé aussi. J'ai du mal à la quitter des yeux, elle brille comme un soleil ! Un été, c'est Gilles Dyan qui vient à ma rencontre. Grâce à son enthousiasme, sa bienveillance et son amitié, je peux enfin m'épanouir en tant qu'artiste, et faire évoluer ma peinture. Je me sens plus libre. Nous y voilà dans l'Aveyron, dans cette maison de famille témoin de mes joies d'enfant, cette maison qui nous voit vivre aujourd'hui mon épouse, ma fille et moi. Il y a tout ici pour cette vie simple et belle que je souhaitais tant. La nature sereine est là, la famille et les amis aussi pour célébrer les bons moments, ou se jouer des mauvais coups. Cette maison, je peux la nourrir de tous ces objets découverts au fil des ans, et j'y entretiens une cave exceptionnelle qui fait vivre ces vins petits et grands que je rapporte de mes voyages. La peinture vient sublimer tout cela. Comme une envie de partager ce bonheur ! « I am from the Aveyron region in France and proud of it. This was the starting point,my inspiration for painting, for travelling far and returning home, for friendship and for love. For La Belle Vie . I was born on Tuesday morning, April 16, 1963 into a warm and loving familly, respected citizens of the city of Millau. My father was a painter of houses, my mother a shop-keper. My five–year old brother was there to greet me, as was my mother's father, to whom l owe my love for all things epicurean. School life came all too early and it was quite obvious that it would never be my favorite place. Although it did allow me to discover my passion for art: I won my first drawing contest at the tender age of 6. As a teenager, and despite my parents tireless efforts, the situation remained hopeless; high-school just wasn't for me. I became an apprentice. Like my father, I would be a house painter. This is how I started painting at night, as if in secret, inspired as I was by the surrealistic. My subjects may have been dark and desperate as we can imagine the mat this time of one's life; but I was already fascinated by the technique. Against all odds, I wound up in Paris. In final act of desperation, my parents accepted to enrol me in the Superior Institute of Fine Arts. For the first time in my life, school interests me. I graduate with honours. Back at home, a bottle of Château Margaux 1959 is opened to celebrate, a gift from one my uncles to mark the beginning of my life as an adult. The taste of that nectar will remain with me forever; it sometimes invites itself to the all-too-fleeting memory of my taste buds. It is said that good things come in threes; i twas during this short vacation break that I met the woman who would become my wife. Back to Paris for my first assignments in advertising. My nights are always reserved for my passion: painting. I roam the Parisian Flea Markets on the week-ends, looking for bric-a-brac brimming with souvenirs; I started surrounding such objects with by-gone bottles of wine shared with friends and transfer the memory onto the canvas. I'm promoted to Artistic Director. Life is good. But I miss the South of France, the peaceful life, communing with nature. And all I want is to paint…just paint. My wife and I decide to go home. The transition took two years, from Paris to Montpellier, from the world of publicity to my passion for painting. I went from art gallery, throughout France, presenting my work, asking for advice, meeting interesting people and finally piquing the interest of my first gallery owner. This is when my daughter decided to make her debut. I am a happy man, captivated by this little life force…a bit fearful too. I can't take my eyes off of her; she beams at me like the sun! Then one summer, Gilles Dyan enters my life. Thanks to his enthusiasm, his kindness and his friendship, I can finally fulfil my artist's dream and develop my work. I feel more free than ever before. Here we are in Aveyron country. In this famylly residence, witness to my childhood joys, this house that has been host to my most tender familly moments. Here are all the ingredients for the simple, beautiful life so dear to me. Peaceful Mother Nature, familly and friends; they're all close to help celebrate life's milestones or overcome its hardships. This house, I feed it with all of those precious objects unearthed over the years. An exceptional wine cellar welcomes the table wine and the collector's bottle, souvenirs of my travels. And it's the painting that makes it allso sublime. My way of sharing my happiness ! »   

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